Butterfly (épilogue)

Butterfly

(épilogue)

 

Nous écoutons parfois sans comprendre

Du moment que la mélodie soit tendre

Dans la musique et ses méandres

Peu importe ce que les paroles essaient de nous vendre

Les projecteurs, partout, cachent les cendres

Avec nos rires, nos idées, nos désirs à apprendre

 

S'il vous vient l'idée de me traduire

N'oubliez pas de tout relire

Les préjugés il faut les fuir

Et les mensonges les détruire

Du courage pour éviter le pire,

Du bonheur pour l'avenir

Amy

 Amy

Le printemps revient et je suis toujours vivant
Le soleil de sa lumière réchauffe la terre et nos cœurs
Tout semble parfait on passe un bon moment
Et sur les visages je vois passer les heures

Mais dans mon cœur reviennent les nuages
Ceux qui peuvent provoquer un naufrage
Je suis comme Amy quand ils sont dans les parages
Le vent se lève et je fuis devant l'orage

Après lui il n'y aura plus de regrets, plus d'espoirs
Ce ne seront plus les larmes qui mouilleront nos visages dans le noir
Le futur, effacé comme un dessin à la craie sur le trottoir
Quand même ton grand parapluie jaune ne permet plus d'y croire

J'ai joué toutes mes cartes avec constance
J'ai avancé avec bienveillance
Mais rien n'a pesé sur la balance
C'était déjà perdu d'avance

Quoi que l'on fasse,
Où que l'on se cache
On en revient toujours à son coté sombre
Entouré des décombres

Quand les nuages se dissiperont
Il ne restera plus rien à l'horizon
On reviendra au monde d'avant
Celui que l'on connaissait enfant

Back To Black.


 

Regarde

Regarde

 
Regardes moi, qu'est ce qu'on devient ?
Ça fait des années que je me retiens
Il semblerait que mon monde soit le tien
Enfin si tu le veux bien
 
Regardes toi, te sens-tu bien ?
Tu prends la vie comme elle vient
Sans même savoir si elle te convient
Mais pourquoi garder tes liens ?
 
 Regardes nous, tu ne vois rien ?
Si le soleil t'éblouit au loin
Retournes toi et regarde bien
Tu verras nos deux ombres main dans la main
 
Regardes les
Regardes toi
Regardes moi
Regardons nous

Rendez-vous de l'autre coté

Rendez-vous de l'autre coté


Tu as décidé de nous en faire baver
Tu rigoles de nous voir galérer
Et ceux qui essayent de te défier
Tu les détruis sans même sourciller

Encore ce soir tu me mets à l'épreuve
Encore ce soir d'alcool tu m'abreuves
Encore ce soir tu changes les règles de ton chef-d'œuvre
Encore ce soir je tiendrai bon qu'il vente ou qu'il pleuve

Mais non je ne craquerai pas
Non je ne plierai pas
Non je resterai droit
Non ce soir tu n'y arrivera pas

Il n'y a que toi pour essayer de me tenter
Il n'y a que toi pour faire surgir les fantômes de mon passé
Il n'y a que toi pour faire de ce lieu un rêve éveillé
Il n'y a que toi pour me faire perdre le sens de la réalité

Qu'est-ce que tu croyais, que je ne le savais pas ?
Qu'est-ce que tu croyais, que je n'avais compris que tu te moquais de moi ?
Qu'est-ce que tu croyais, qu'elle allait tomber dans mes bras ?
Qu'est-ce que tu croyais, que tout ça ne comptait pas ?

Un jour on se verra
Un jour on se retrouvera
Un jour je serai en face de toi
Un jour il faudra payer pour ça

Masse critique

 

Masse critique

 
J’ai cru pouvoir y arriver, pouvoir réussir à toucher le soleil au milieu d’un ciel rose
J’ai rêvé chaque jour de changer les règles, changer les choses
J’ai passé des heures plongé dans mes sentiments au fond des abimes
A chercher les bons mots, chercher les plus belles rimes
Écrire aujourd’hui les plus beaux textes de ma vie
Ceux qui raconteraient une belle histoire d’amour pleine de poésie
J’ai imaginé une autre réalité, un monde plus beau, un monde plus rond
J’avais déjà planifié le futur, dans le grand puzzle de mon esprit en pleine réflexion
Toutes les pièces s’assemblaient comme par magie, comme si c’était écrit par avance
Dans un grand livre qui raconterai des histoires de romances

Mais quand le soleil se couche et que les couleurs disparaissent
On voit réapparaitre les ombres, celles qui vous suivent et vous blessent
Ils avaient raison, tout ces gens que je n'ai pas écouté
La nuit avance inexorablement et dévoile la vérité
Il n'y que dans ma tête où l'on pouvait s'aimer vraiment
Que dans ma tête que le monde devenait plus accueillant
Que l'on m'excuse auprès de ceux que j'ai dérangé dans leur vie quotidienne
Promis je vais m'en aller, le rejoindre à Sainte-Hélène
Comment ai-je pu croire que je pourrais toucher son cœur de faïence
Alors que tout était déjà perdu d'avance

Encore une fois tout gâcher, encore une fois tout regretter
Les rêves n'arrivent jamais, c'est la seul vérité que je peux affirmer
J'ai du mal à comprendre comment vous pouvez continuer à me soutenir
Quand la seule chose que je sais faire c'est ressasser des souvenirs
Que doit-on penser de celui dont toutes les actions
Ne font que blesser ceux qui essaient de construire une relation
Les prochains temps seront durs, le temps d'oublier mes rêves
D'oublier son parfum, d'oublier son sourire, de commencer la trêve
Je ne peux plus compter que sur Alzheimer pour m'aider
M'aider à tout effacer, m'aider à oublier de ne pas la mériter




Échec et mat

Échec et mat

C'est toujours les mêmes erreurs, les mêmes recommencements
Oui les jours passent et je reste sans pouvoir bouger ça en devient navrant

Je ne sais plus si c'est le monde qui avance ou bien si c'est moi qui recule
J'ai beau faire des plans rien ne marche, je reste coincé dans ma bulle

Il faudrait que je sorte et que je parte affronter la réalité
Ce monde me terrifie, j'ai trop peur que vous la fassiez éclater

Assis dans mon canapé, je répète mes textes, mes phrases
Des discours bien préparés, pour du passé faire table rase

Dans ma tête ça y est la fin est programmée
Il faut se préparer pour demain, pour pouvoir encaisser

Cette fois ça y est pas de retours possibles, il n'y a plus d'espoir
Tout va recommencer, on retourne dans le noir

Dans l'obscurité au moins on ne voit plus les larmes
Celles qui couleront sur mes joues quand je laisserais tomber les armes

Ne me demandez plus de sourire quand on se reverra
Ma réalité a explosé au sol comme un vase en cristal de Baccarat

Aussi beaux qu'ils le soient, chaque morceau de ces souvenirs me coupe
Pour retrouver les fragments de vérité, il faudra une loupe

J'attends les mots qui vont me faire vaciller
Ceux pour comprendre et accepter l'idée que je ne pourrais jamais y arriver


Les temps sont durs pour les rêveurs

Eux et les autres

 Eux et les autres

 

On s'entraîne les uns, les autres
On s'enchaîne les uns aux autres
Peu importe si l'on tombe dans le vide
On chutera tous ensemble comme lors d'un génocide
Vraiment rien en commun
Si ce n'est la conscience de chacun
Besoin de rien
Pour être bien
 
Même si la distance nous éloigne
Que le temps qui passe en témoigne
On reste une seule et même entité
N'essaie même pas de nous diviser
Ou l'on reviendra plus fort et plus nombreux
Aussi inoffensif qu'une nuée de moineaux peureux
Prêt à tout détruire et tout brûler
Si jamais tu oses nous attaquer
 
Si j'essaie de sauver ce monde
C'est juste pour qu'ils puissent en profiter une seconde
S'il faut tout perdre pour les sauver
Aucunes lois ne pourra m'arrêter
On s'est forgé nous même
Par des regards qui disent je t'aime
Pas d'autres arrières pensées
Juste l'envie de se protéger
 
Ils sont ma base, mes fondations
Toutes mes erreurs coulées dans leur béton
Les perdre, c'est oublier mes passions
Les oublier, c'est commencer une dépression
Toujours là, derrière moi, comme une ombre
Des anges et démons en surnombre
Prêt à tout sacrifier
Juste pour m'aider à avancer